...Un autre Afrique est possible... Dans le cadre
...Un autre Afrique est possible...
Malaki Live:
Pèlerinage au Coeur de l’Afrique
pour la Réconciliation des africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique
Revenir sur les pas de nos ancêtres et remonter le temps des proches et lointains siècles de l’esclavage pour re-parcourir l’Afrique de l’Iles de Gorée jusqu’au coeur du continent Noir.
-Retourner en Afrique par « La Porte du grand Retour » L’Ile de Gorée;
-Visiter l’Université Cheikh Anta Diop
-Re-parcourir la Route des Esclaves au Ghana, -
-Vivre l’insolite expérience de retour en Afrique de la Famille JAH, venue de Guadeloupe ;
-Rendre hommage au Dieu serpent au Temple de Python à Ouida au Bénin,
-On navigera sur le majestueux fleuve Congo pour saluer à équidistance Brazzaville et Kinshasa les deux villes capitals les plus rapprochées du monde avant de marquer un stop au Temple des Corbeaux et assister à
La Retrouvaille du siècle
« La Rencontre des Musundi du Congo
et des Musundi Cuba »
-Enfin pour cette année inaugurale, à cause des élections en Angola, nous differons le rendez-vous à Mbanza Kongo la Capitale du Royaume Kongo Reconnue récemment par l’UNESCO comme Patrimoine Mondial de l’Humanité. Nous nous contenterons de clôturer en beauté le
FESTIVAL TRICONTINENTAL MALAKI ma KONGO
à Nzinzi (Pointe Noire)
la partie Nord Ouest du Royaume Kongo pour dire aux petits fils de nos petits fils ce que les parents de nos parents ont vécu.
Pèlerinage au Coeur de l’Afrique Jour J - !7
...Un autre Afrique est possible...
Malaki Live:
Pèlerinage au Coeur de l’Afrique
pour la Réconciliation des africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique
Revenir sur les pas de nos ancêtres et remonter le temps des proches et lointains siècles de l’esclavage pour re-parcourir l’Afrique de l’Iles de Gorée jusqu’au coeur du continent Noir.
-Retourner en Afrique par « La Porte du grand Retour » L’Ile de Gorée;
-Visiter l’Université Cheikh Anta Diop
-Re-parcourir la Route des Esclaves au Ghana, -
-Vivre l’insolite expérience de retour en Afrique de la Famille JAH, venue de Guadeloupe ;
-Rendre hommage au Dieu serpent au Temple de Python à Ouida au Bénin,
-On navigera sur le majestueux fleuve Congo pour saluer à équidistance Brazzaville et Kinshasa les deux villes capitals les plus rapprochées du monde avant de marquer un stop au Temple des Corbeaux et assister à
La Retrouvaille du siècle « La Rencontre des Musundi du Congo et des Musundi Cuba »
-Enfin pour cette année inaugurale, à cause des élections en Angola, nous differons le rendez-vous à Mbanza Kongo la Capitale du Royaume Kongo Reconnue récemment par l’UNESCO comme Patrimoine Mondial de l’Humanité. Nous nous contenterons de clôturer en beauté le FESTIVAL TRICONTINENTAL MALAKI ma KONGO à Nzinzi (Pointe Noire) la partie Nord Ouest du Royaume Kongo pour dire aux petits fils de nos petits fils ce que les parents de nos parents ont vécu.
1er JANVIER 1804 : PROCLAMATION DE L'INDEPENDANCE DE HAITI PAR LE GENERAL EN CHEF DESSALINE
1er Janvier 1804 : Proclamation
du Général en Chef Dessaline
L’obsession coloniale, le délire impérialiste et le racisme implacable de Napoléon Bonaparte l’entraînent, à l’orée du 19ème siècle dans des égarements extrêmes de rétablissement de l’esclavage dans les colonies françaises, d’interdiction de mariages inter-raciaux, d’élimination de la variété nègre libre de l’espace dominé par son empire. Bonaparte, sanctifié en plein 21ème siècle européen par l’aréopage des savants de l’élite française qui feint de méconnaître sa démence négrophobe, a pourtant, par delà ses horribles aventures militaires, tenu des propos racistes délibérés et devant témoins : « Comment a t'on pu accorder la liberté à des Africains, à des hommes qui n'avaient aucune civilisation, qui ne savaient seulement pas ce que c'était que la colonie, ce que c'était que la France?… ».
La folie impériale française allait reconquérir dans le sang les colonies des Caraïbes, malgré l’héroïsme des Delgrès, Ignace et de tant de combattants de la liberté écrasés, torturés, broyés par la tyrannie négationniste napoléonienne. Il en ira autrement de Haïti, où les Africains et Descendants d’Africains, au terme de deux ans de combats acharnés, arrachent leur liberté à l’armée leucoderme assaillante. Le bilan est lourd, 500 000 haïtiens sacrifiés sur l’autel de l’Indépendance, les troupes napoléoniennes décimées perdent 55 000 de leurs 70 000 hommes.
Au sortir de cette guerre sans merci où l’impérialisme, le racisme ont montré leur visage des plus déterminés et des plus lugubres, le Général en Chef des armées victorieuses, Dessalines, marqué par l’effort, la lutte et le sacrifice de son sang et de celui des milliers d’Africains du Nouveau Monde, fait une déclaration historique. Justement intransigeant à l’égard de la tyrannie, empli d’une volonté intrépide d’Indépendance, la liberté ou la mort sont les seules alternatives, réciproquement exclusives et sans retour d’un monde qui bascule. La liberté réellement universelle est ré-inventée. Extraits du discours.
"Quartier général des Gonaïves, le 1er janvier 1804, an 1er de l'Indépendance
Citoyens,
Ce n'est pas assez d'avoir expulsé de votre pays les barbares qui l'ont ensanglanté depuis deux siècles; ce n'est pas assez d'avoir mis un frein aux factions toujours renaissantes qui se jouaient tour a tour du fantôme de liberté que la France exposait à vos yeux; il faut, par un dernier acte d'autorité nationale, assurer à jamais l'empire de la liberté dans le pays qui nous a vus naître; il faut ravir au gouvernement inhumain, qui tient depuis longtemps nos esprits dans la torpeur la plus humiliante, tout espoir de nous réasservir; il faut enfin vivre indépendant ou mourir.
Indépendance ou la mort... Que ces mots sacrés nous rallient, et qu'ils soient le signal des combats et de notre réunion. Citoyens, mes compatriotes, j'ai rassemblé dans ce jour solennel ces militaires courageux, qui, à la veille de recueillir les derniers soupirs de la liberté, ont prodigué leur sang pour la sauver; ces généraux qui ont guidé vos efforts contre la tyrannie, n'ont point encore assez fait pour votre bonheur... Le nom français lugubre encore nos contrées.
Tout y retrace le souvenir des cruautés de ce peuple barbare: nos lois, nos mœurs, nos villes, tout porte encore l'empreinte française; que dis-je? il existe des Français dans notre île, et vous vous croyez libres et indépendants de cette république qui a combattu toutes les nations, il est vrai, mais qui n'a jamais vaincu celles qui ont voulu être libres.
Eh quoi! victimes pendant quatorze ans de notre crédulité et de notre indulgence; vaincus, non par des armées françaises, mais par la piteuse éloquence des proclamations de leurs agents; quand nous lasserons-nous de respirer le même air qu'eux? Sa cruauté comparée à notre patiente modération ; sa couleur à la nôtre; l'étendue des mers qui nous séparent, notre climat vengeur, nous disent assez qu'ils ne sont pas nos frères, qu'ils ne le deviendront jamais et que, s'ils trouvent un asile parmi nous, ils seront encore les machinateurs de nos troubles et de nos divisions.
Citoyens indigènes, hommes, femmes, filles et enfants, portez les regards sur toutes les parties de cette île; cherchez-y, vous, vos épouses, vous, vos maris, vous, vos frères, vous, vos sœurs; que dis-je? cherchez-y vos enfants, vos enfants à la mamelle! Que sont-ils devenus? ... Je frémis de le dire... la proie de ces vautours. Au lieu de ces victimes intéressantes, votre oeil consterné n'aperçoit que leurs assassins; que les tigres encore dégouttants de leur sang, et dont l'affreuse présence vous reproche votre insensibilité et votre lenteur à les venger. Qu'attendez-vous pour apaiser leurs mânes? Songez que vous avez voulu que vos restes reposassent auprès de ceux de vos pères, quand vous avez chassé la tyrannie; descendrez-vous dans la tombe sans les avoir vengés? Non, leurs ossements repousseraient les vôtres.
Et vous, hommes précieux, généraux intrépides, qui insensibles à vos propres malheurs, avez ressuscité la liberté en lui prodiguant tout votre sang; sachez que vous n'avez rien fait si vous ne donnez aux nations un exemple terrible, mais juste, de la vengeance que doit exercer un peuple fier d'avoir recouvré sa liberté, et jaloux de la maintenir; effrayons tous ceux qui oseraient tenter de nous la ravir encore: commençons par les Français... Qu'ils frémissent en abordant nos côtes, sinon par le souvenir des cruautés qu'ils y ont exercées, au moins par la résolution terrible que nous allons prendre de dévouer à la mort quiconque, né français, souillerait de son pied sacrilège le territoire de la liberté.
Nous avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes; imitons l'enfant qui grandit: son propre poids brise la lisière qui lui devient inutile et l'entrave dans sa marche. Quel peuple a combattu pour nous? Quel peuple voudrait recueillir les fruits de nos travaux? Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves. Esclaves!... Laissons aux Français cette épithète qualificative: ils ont vaincu pour cesser d'être libres.
Marchons sur d'autres traces; imitons ces peuples qui, portant leur sollicitude jusque sur l'avenir, et appréhendant de laisser à la postérité l'exemple de la lâcheté, ont préféré être exterminés que rayés du nombre des peuples libres.
Gardons-nous cependant que l'esprit de prosélytisme ne détruise notre ouvrage; laissons en paix respirer nos voisins, qu'ils vivent paisiblement sous l'empire des lois qu'ils se sont faites, et n'allons pas, boutefeux révolutionnaires, nous érigeant en legislateurs des Antilles, faire consister notre gloire à troubler le repos des îles qui nous avoisinent: elles n'ont point, comme celle que nous habitons, été arrosées du sang innocent de leurs habitants; elles n'ont point de vengeance à exercer contre l'autorité qui les protège. Heureuses de n'avoir jamais connu les fléaux qui nous ont détruits, elles ne peuvent que faire des vœux pour notre prospérité. Paix à nos voisins! mais anathème au nom français! haine éternelle à la France! voilà notre cri.
Indigènes d'Haïti, mon heureuse destinée me réservait à être un jour la sentinelle qui dût veiller à la garde de l'idole à laquelle vous sacrifiez, j'ai veillé, combattu, quelquefois seul, et, si j'ai été assez heureux pour remettre en vos mains le dépôt sacré que vous m'avez confié, songez que c'est à vous maintenant à le conserver. En combattant pour votre liberté, j'ai travaillé à mon propre bonheur. Avant de la consolider par des lois qui assurent votre libre individualité, vos chefs que j'assemble ici, et moi-même, nous vous devons la dernière preuve de notre dévouement.
Généraux, et vous chefs, réunis ici près de moi pour le bonheur de notre pays, le jour est arrivé, ce jour qui doit éterniser notre gloire, notre indépendance.
S'il pouvait exister parmi vous un cœur tiède, qu'il s'éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir.
Jurons à l'univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination.
De combattre jusqu'au dernier soupir pour l'indépendance de notre pays!
Et toi, peuple trop longtemps infortuné, témoin du serment que nous prononçons, souviens-toi que c'est sur ta constance et ton courage que j'ai compté quand je me suis lancé dans la carrière de la liberté pour y combattre le despotisme et la tyrannie contre laquelle tu luttais depuis quatorze ans. Rappelle-toi que j'ai tout sacrifié pour voler à ta défense, parents, enfants, fortune, et que maintenant je ne suis riche que de ta liberté; que mon nom est devenu en horreur à tous les peuples qui veulent l'esclavage, et que les despotes et les tyrans ne le prononcent qu'en maudissant le jour qui m'a vu naître; et si jamais tu refusais ou recevais en murmurant les lois que le génie qui veille a tes destinées me dictera pour ton bonheur, tu mériterais le sort des peuples ingrats.
Mais loin de moi cette affreuse idée. Tu seras le soutien de la liberté que tu chéris, l'appui du chef qui te commande.
Prête donc entre ses mains le serment de vivre libre et indépendant, et de préférer la mort à tout ce qui tendrait à te remettre sous le joug.
Jure enfin de poursuivre à jamais les traîtres et les ennemis de ton indépendance.
Fait au Quartier général des Gonaïves, le 1er janvier 1804, l'an 1er de l'indépendance".
Source : afrikara.com
Pèlerinage au Coeur de l'Afrique
Malaki Live: Pèlerinage au Cœur de l´Afrique Réconciliation des africains de l´Est et de l’Ouest de l´Atlantique 12 septembre au 02 oct 2008
« L'essentiel pour un peuple c'est moins de pouvoir se glorifier d'un passé plus ou moins grandiose que de découvrir et de prendre conscience de la continuité de ce passé quel qu'il fût » Cheikh Anta Diop
Les linges sales se lavent en Famille, dit-on, c’est pourquoi Malaki ma Kongo, Association pour la promotion des racines culturelles africaines pour le développement responsable, invite tous les africains de l’Ouest de l’Atlantique et les amis du continent Noir, à revenir sur les pas de nos ancêtres et remonter le temps des proches et lointains siècles de l’esclavage pour re-parcourir l’Afrique de l’Iles de Gorée au coeur du continent Noir.
Nous traverserons beaucoup de villages où des monuments, des vallées, montagnes, racines, des feuilles, des arbres et pourquoi pas le vent nous rafraîchiraient la mémoire. Peut-être qu’en dormant, dans le rêve, une mouche, un scarabée, un poisson et pourquoi pas un éléphant, nous chanterait des airs plus ou moins connus. Oui, marcher, juste pour toucher la réalité du doigt et se faire un jugement personnel de ce qui s’est réellement passé voici aujourd’hui plus de cinq cent ans.
BUTS : Sauvegarder la mémoire collective
OBJECTIFS :
1- Créer un espace de dialogue pour la réconciliation et le développement responsable entre les
africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique ;
2- Promouvoir les racines culturelles africaines ;
3- Récrire notre histoire ;
4- Entrer en communion avec nos ancêtres à travers la participation au Festival Tricontinental
Malaki ma Kongo.
Spéciale RENCONTRE DES MUSUNDI DE L’EST ET DE L’OUEST DE L’ATLANTIQUE
CIRCUIT DU VOYAGE
a/ L’Ile de Gorée etla cité de Dakar au Sénégal ; b/ Au Ghana nous visiteronslaRoute des Esclaves,lacité,les exemplesd’investissements de la diaspora Noire, suivi d’un Dîner Spectacle pour laSolidarité avec « L’initiatives desEchanges Entre les Africains de
l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique » ;
c/ Bénin on toucheradu doigt une insolite expérience deretour en Afrique
réalisée il y a 10 ans par la FamilleJAH, venue de Guadeloupe.
Visite au Temple des Pythons à Ouidahet organisation d’un forum
sur : « Les Enjeux des EchangesEntre les Africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique » ;
d/ Les deux Congo, àBrazzaville et à Kinshasa nousparticiperons au Festival Tricontinental MALAKI ma KONGO et la visite de la cité s’impose.
e/ A Pointe Noire onvisitera le Monument de la Mémoire, le roi Maloango et les actions humanitairesde MALAKI DEVELOPMENT (Centre de couture pour les filles mères et le CentrePilote Agricole);
-Enfin pour cette année inaugurale, àcause des élections en Angola, nous differons le rendez-vous àMbanza Kongola Capitale du Royaume KongoReconnue récmement par l’UNESCO commePatrimoine Mondial de l’Humanité.Nous nous contenterons de clôturer enbeauté leFESTIVAL TRICONTINENTAL MALAKI ma KONGOà Nzinzi (Pointe Noire)la partie Nord Ouest du Royaume Kongo pour dire aux petits fils de nos petits filsce que les parents de nos parents ont vécu.
NB : Lecircuit peut connaître une oscillation et l’organisation vous tiendrait aucourant au moins deux semaines avant. Au cas contraire les grandes décisionsseront prises ensemble suivant les cas.
Le Pays des Musundi
La tribu Musundi fait partie de grandgroupe ethnique Kongo. Les Musundi sont présents dans l’espace que couvrel’ancien royaume Kongo, aujourd’hui reparti entre le Gabon, les deux Congo etl’Angola.
Musundi est le nom d’appartenance àl’une des provinces du Royaume Kongo appelé Province Nsundi. Cette provinceétait située dans la partie Nord duRoyaume Kongo.
La Rencontre entre les Musundi de Cuba et ceuxd’Afriquese fera auKongo dia Mfoa, l’actuel Congo Brazzaville lors des festivités de Malaki maKongo qui est un festival créé en 1991 et qui fait la promotion des racines dela culture africaine. Aujourd’hui ce festival se fait chaque année dans les deuxCongo, en France, en Italie, en Guadeloupe et en Haïti.
ORGANISATEUR :Malaki ma Kongo en collaboration avec desorganisations sociales locales de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique qui nousinvited’aller en Afrique non pour sympathiser avec les lions, les léopards,les girafes, les crocodiles mais pour fraterniser avec les êtres humains.
MALAKI MA KONGO est une des raresrencontres culturelles africaines ( au sens moderne du terme) qui se fait auCongo avec les fonds et la sueur des artistes et hommes de culture. Ceux-ci parce biais, entendent sauvegarder leur liberté d’expression et l’indépendance danstout œuvre culturelle et création artistique . Son organisation et surtout sonorientation se gardent de toutes influences ou inspirations extraverties à lalogique culturelle africaine. Spectacles inédits inspirés de la riche traditiondu terroir. Vivre, boire, manger, parler comme au bon vieux temps de lavirginité culturelle, celle d’avant les Portugais. Courir le temps à reculant etse souvenir du Ngoma ya Kongo, le tambour de fête qui accompagnait les champsdes grillons et la fanfare des grenouilles pour exciter la danse nocturne des engoulevents.
La liste des participants est encore ouverte
Bon pèlerinage.
Masengo ma Mbongolo
23 AOUT, JOURNEE INTERNATIONALE 2008 DE LA COMMEMORATION DU TRAFIC NEGRIER ET DE SON ABOLITION
Par Souindoula Simao
23 AOUT, JOURNEE INTERNATIONALE 2008 DE LA COMMEMORATION DU TRAFIC NEGRIER ET DE SON ABOLITION La transporalité de l’intelligence musicale et chorégraphique africaine a été totale. C’est, en substance, ce que l’ on peut retenir a la lecture des précieux actes du cinquième Symposium de Musique Africaine, tenu, a Pointe-Noire, deuxième ville du Congo de la rive droite, dans le cadre de la même édition du FESPAM. L’on notera, parmi la vingtaine de communications compilée dans ce recueil intitule “ Héritage de la Musique Africaine dans les Amériques et les Caraïbes”, celle de l’historien angolais, Simao Souindoula, l’ombilicale contribution intitulée “ Candombes de Reyes, Llamadas et Conjunto Bantu » sur les rives de la Rio de la Plata”. Editée a Paris, aux éditions L’ Harmattan, sous la coordination de Mukala Kadima-Nzuji et du regrette Alpha Noel Malonga, celui-ci décédé il y a quelques semaines, cette compilation s’étale sur 399 pages. Elle contient diverses études de pointe sur les survivances musicales et chorégraphiques « niger » sur les terres occidentales de l’Atlantique. L’on y note, entre autres signatures, celles d’historiens, d’anthropologues, de musicologues, de sociologues et d’hommes de lettres tels l’inévitable afro-nord-américaine Sheila S. Walker, le chef du fameux Conjunto Bantu de Montevideo, le très méthodique Tomas Olivera Chirimini, l’énergique cubain Lino Neira Betancourt et la grande star de la Word –music, l’afro-péruvienne Susana Baca. Y suivent les contributions d’Elisabeth Maino, du Centre des Etudes Africaines de Paris et de Sylvie Clairefeuille, spécialiste des musiques urbaines d’Afrique. L’on remarquera, parmi les chercheurs africains, le très applique ethnomusicologue ivoirien Adepo Yapo et le congolais de la rive gauche, Manda Tchebwa, Directeur Artistique du Marche Africain des Arts du Spectacle d’ Abidjan. MARRONNAGE Des faits y sont rappelés tels que les points de parente des musiques des deux rives de l’ océan triangulant, la place des viriles percussions dans celles-ci, la prévisible dynamique syncrétique produite par les musiques noires sur le continent américain et dans l’ ensemble insulaire caribéen, la dimension insurrectionnelle des chants créoles, les danses guerrières afro-brésiliennes, les réputés nkisi, maculeta et capoeira ainsi que la définitive cristallisation des musiques de marronnage, celles des quilombos, palenques et senzalas. L’on y apprend aussi la force des composantes de la rumba afro-cubaine telles que le yamba et le guanguanco, l’importance des batuque et lundu en Amérique du sud, les supports organologiques d’origine sub-saharienne dans l’ancienne et historique Espanola (aujourd’hui séparée en Haïti et République Dominicaine), dans les Antilles Néerlandaises et au Guatemala. Les actes de la rencontre de la cite du “ tchevelika ” (esclave) contiennent également des approches sur la rémanence de la musique rituelle liée a la collante Notre Dame de Rosario au Venezuela, les incontournables danses “ Reyes Congo” a Panama, les célèbres joutes musicales dominicales au Congo Square de la mythique Nouvelle Orléans, le profil, naturellement, subsaharien de la musique des Irmandades a Salvador de Bahia, la “ Rome afro-brésilienne ” et l’ influence congo-angola dans les danses de la cote atlantique brésilienne et le prestige des blocs afro-pernambouc dans les candomblés. CHAMPETA COLOMBIENNE L’ouvrage sorti de la réunion de la Loango Coast contient aussi de nouvelles analyses sur la structure évolutive rythmique, quatuor, rio platense, candombe/milonga/milongon/tango, les causes de l’irrésistible succès mondial de la torride champetta colombienne, l’influence des supports organologiques africains dans l’émergence et l’évolution du “son” cubain et la symbolique musicale des Rivers Babylon dans la très spirituelle Jamaïque. La démarche comparative a été bien clairement suivie dans l’ ensemble des communications, et dont l’exemple le plus audacieux a été celle menée par le sympathique poète congolais, Sangi Lutondo, dans son expose intitule Cijanda cokwe et la samba carioca. L’un des abordages, parmi les plus profonds est celui de l’universitaire de Brazzaville, le bien nomme Auguste Miabeto, portant sur “Grapa congo” en Guadeloupe. Il y analyse, en toute beauté littéraire et en toute originalité, les traditions ludiques enfantines, nuptiales, divertissantes et satiriques originaires du Bas – Nzadi, dans la melano-ile des Petites Antilles. L’Université Marien Ngouabi a aussi fourni dans les actes de la rencontre du Centre Mbongui, deux apports littéraires absolument rafraichissants, ceux d’Antoine Yila sur la présence musicale africaine dans le puissant discours poétique de l’un des chantres de la négritude, qui nous a quitte, lui aussi, il y a quelques semaines, Aime Césaire, et de l’infortune Alpha Noel Malonga, qui a mis en relief la place du tam-tam dans l’essai surréaliste afro caribéen, « Texaco », de Patrick Chamoisseau. ENCHASSEMENT Quant à Simao Souindoula, Rapporteur des travaux du Symposium, celui-ci s’est attache à suivre le fil conducteur bantu, de l’évolution, a Buenos Aires et Montevideo, à partir de la fin du XVII eme jusqu'à la période contemporaine, des rythmes tels que le candombé, le cambunda, le banguela, le mana, le quisam, le lubolo et … le tango, leur perpétuation dans les Llamadas, vigoureux groupes carnavalesques rioplatenses et leur enchâssement conformiste dans l’ attachant Conjunto Bantu, sorti des enflammés « barrios del Sur » de la capitale uruguayenne . Appréciant la publication de ces actes, Simao Souindoula l’a considérée comme constituant une contribution de plus a une meilleure connaissance des liens anthropologiques scelles, définitivement, entre le continent premier et ses prolongements américain et caribéen, dynamique sera, sans nul doute, renforcée, dans la senghorienne Dakar, qui abritera, en Décembre de l’année prochaine, pour la deuxième fois, 43 ans après, la troisième édition du Festival Mondial des Arts Negres, celle de la Grande Renaissance des « Damnes de la Terre ». |
MORT DU ROI KONGO DE LA REP. DOMINICAINE, SISTO MINIER
LE ROI KONGO DE LA REP. DOMINICAINE, SISTO MINIER, N’EST PLUS.
Sisto Minier
Ce 29 avril 2008 à l’âge de 88 ans le vieux lion de la périphérie de Santo Domingo et précisément à Villa Mella, est parti à Mpemba, comme on dit chez nous pour parler du royaume des morts. Dans cette terre étrangère et malgré la cruauté du système esclavagiste espagnole, l’un des plus vile que la terre n’a jamais connu, Sisto Minier a su laisser les traces de sa kongonité que ses descendants sauront veiller et sauvegarder au sein de la Confraternité Saint Esprit Los Congos.
C’est au hasard que j’ai fais la connaissance de Sisto Minier. Ceux qui connaissent le langage des étoiles diraient que mes pas étaient dirigés par les Grands Bissimbi, les grands esprits. Je partais, en fait, pour prendre part au festivités du Bicentenaire de l’Indépendance de la Première République Noire, Haïti, que les premiers échauffourées de Port au Prince, m’ont obligé de prolonger mon escale dans La Zona Coloniale, le centre ville de Santo Domingo, de onze jour alors qu’il n’était prévu que d’un jour.
J’en ai alors profité de scruter les horizons de cette ville où l’homme Noir est contraint au silence et aux travaux pénibles par la force du bout du revolver. Une arme facilement dissimulable que les citoyens, à la peau claire, de cette ville, exhibent sans vergogne pour s’assurer les privilèges de toutes sortes. Je vais tombé entre les mains de Glaem Pearls ( l’actuel Représentant de Malaki ma Kongo dans la Rep. Dominicaine ), un métis qui, dès qu’il a appris que je venais du Congo, il m’a prié d’aller rencontrer le Roi Kongo de Santo Domingo.
Dans ce pays où le droit à la vie ou de la mort était lié à l’acceptation de la nationalité espagnole et de la religion chrétienne, seul les derniers arrivants, la série du groupes des captifs de la guerre de M’Buila, les Kongo, réduits en esclaves, ont pu maintenir leurs racines. Dans les pays où la culture des natives américains a été littéralement effacée, les Congos comme on les appelle représentent aujourd’hui, l’unique culture traditionnelle pure qui puisse exister ; au cas contraire, ce sont les groupes haïtiens qui comblent ce vide avec la culture typiquement créole. Mais malgré cet attachement radical à leurs racines africaines, les Congos sont encore victimes d’un impérialisme culturel européen si fort que leurs actions culturelles se font sous le label de « culture latino américaine » effaçant du coup toute la dynamique africaine qui fait vivre cette dernière.
Je peux vous assurer que très peux de Ne Kongo vivant même dans les Amériques sont au courant de ce décès puisque qu’ils sont plus connu sous le nom de la comunidad de Mata Los Indios, de Villa Mella, bien qu’ils s’efforce à crier haut et fort que leur religion s’appelle la Confraternité Saint Esprit Los Congos.
J’ai retrouver dans leur manière de parler, de chanter, de manger, de prier et dans les gestes de tous les jours, une forte dimension de Bukongo. Sisto Minier s’est confié à moi en disant qu’ils font beaucoup de choses d’origine Kongo comme leurs ancêtres les ont dit mais si une fois ils étaient invité à Malaki ma Kongo au Congo, ils pourraient vérifier cela sur le terrain
Durant ses derniers jours il était interné dans l'Hôpital de la Police Nationale, où, par ordre de son Directeur, Dr. Cristóbal Fernández, lui fut donné un traitement privilégié par sa condition de porteur d'une expression culturelle dominicaine proclamée par l'Unesco, en mai de 2001, “Patrimoine Oral et Immatériel de l'Humanité.”
La mort lui a surpris le 29 avril 2008 dans sa maison de Mata Los Indios, de Villa Mella. Il a été enterré dans le cimetière municipal de Villa après avoir reçu honneurs funèbres des autorités de l'Hôtel de ville de Saint Domingue et du Secrétariat d'État de la Culture.
Le Capitaine de la Confrérie des los Congo nous quitte au moment où le Secrétariat d'État de la Culture, l'Unesco et les membres de la Confrérie du Saint-Esprit Los Congos terminent un plan d'action pour la sauvegarde de cette expression culturelle dont les activités ont été notifiées dans le Code Noir de Carolino de 1784, soixante ans avant la proclamation de la République Dominicaine. Le pays jouit, donc, d'une expression culturelle plus antique que la République elle même.
Don Sixto Minier faisait partie de la Confrérie du Saint-Esprit Los Congos de Villa Mella depuis son adolescence. Il fabriquait les instruments de musique que le groupe utilise. Leur plus gros et gand tambour s’appelle « Kongo ». Il mesure un mettre avec un diamètre de 20 à 30 cm. C’est sa grand mère qui l’a initié et l’a choisi comme responsable de la Confrérie à 14 ans. Depuis lors Don Sixto a célébré avec ses instruments congos toutes les fêtes de Espíritu Santo Los Congos de Villa Mella. Il a parcouru beaucoup de pays, exécutant dans les cérémonies funéraires les morceaux de musique de la Confrérie. Après sa mort, ils lui ont aussi exécuté un morceau de Kalunga qui est le plus sacré du répertoire des Kongo. Cette partie musicale est très célèbre à Villa Mella ; quand une personne meurt, on dit d'elle que "Kalunga l’a touché", (Kalunga = Dieu de la pleinitude).
Pour ses mérites culturels, Don Sixto Minier reçu de différentes reconnaissances. Le Conseil de la ville de New York l'honora ainsi, "pour sa contribution à préserver l'héritage africain en République Dominicaine", 2001; le Gouvernement Dominicain le reconnut comme patrimoine vivant du folklore "dominicain", 2002; l'Université d'Humaniste et l'institut Dominicain de Recherches Anthropologiques de l'université d’Autonome de Santo Domingo lui firent un hommage pour avoir été pour la Confrérie " le Maître d’Oeuvre du Patrimoine Oral et Intangible de l'humanité (2003); et les programmes nationaux de télévision " El Gordo de la Semana ", 1987 et " Sábado de Corporán ", 1995 le distingua comme " sédiment du folklore dominicain" et comme "trésor vivant" de ce folklore, respectivement.
La dernière reconnaissance qu’a reçut récemment Don Sixto, pendant la Foire du Livre, du Secrétariat d'État de Culture est “pour avoir garanti la continuité des connaissances, le processus et les techniques artisanales traditionnelles de République Dominicaine” (avril 2008).
http://www3.diariolibre.com/noticias_det.php?id=14537
http://www.melassa.org/gallerycomunidad.htm
Le roi du Kongo Ne Mvita Kanga avait dit le 29 octobre 1665 à Mbuila vers 5h30mn du soir et précisément avant qu’il soit décapité :
Kongo tadi ù
ka di basué
Mba nsinga
Nous autres Ne Kongo avons le devoir de repérer nos frères Kongo dispersés par l’histoire.
Kongo tadi, ka di basukandi ka dia be nsinga zi ninga za ka zi tabuki.
Muisi Kahunga Muana Nsundi
Masengo ma Mbongolo
LA MORT DU ROI KONGO DE LA REP. DOMINICAINE, SISTO MINIER
LE ROI KONGO DE LA REP. DOMINICAINE, SISTO MINIER, N’EST PLUS.
Ce 29 avril 2008 à l’âge de 88 ans le vieux lion de la périphérie de Santo Domingo et précisément à Villa Mella, est parti à Mpemba, comme on dit chez nous pour parler du royaume des morts. Dans cette terre étrangère et malgré la cruauté du système esclavagiste espagnole, l’un des plus vile que la terre n’a jamais connu, Sisto Minier a su laisser les traces de sa kongonité que ses descendants sauront veiller et sauvegarder au sein de la Confraternité Saint Esprit Los Congos.
C’est au hasard que j’ai fais la connaissance de Sisto Minier. Ceux qui connaissent le langage des étoiles diraient que mes pas étaient dirigés par les Grands Bissimbi, les grands esprits. Je partais, en fait, pour prendre part au festivités du Bicentenaire de l’Indépendance de la Première République Noire, Haïti, que les premiers échauffourées de Port au Prince, m’ont obligé de prolonger mon escale dans La Zona Coloniale, le centre ville de Santo Domingo, de onze jour alors qu’il n’était prévu que d’un jour.
J’en ai alors profité de scruter les horizons de cette ville où l’homme Noir est contraint au silence et aux travaux pénibles par la force du bout du revolver. Une arme facilement dissimulable que les citoyens, à la peau claire, de cette ville, exhibent sans vergogne pour s’assurer les privilèges de toutes sortes. Je vais tombé entre les mains de Glaem Pearls ( l’actuel Représentant de Malaki ma Kongo dans la Rep. Dominicaine ), un métis qui, dès qu’il a appris que je venais du Congo, il m’a prié d’aller rencontrer le Roi Kongo de Santo Domingo.
Dans ce pays où le droit à la vie ou de la mort était lié à l’acceptation de la nationalité espagnole et de la religion chrétienne, seul les derniers arrivants, la série du groupes des captifs de la guerre de M’Buila, les Kongo, réduits en esclaves, ont pu maintenir leurs racines. Dans les pays où la culture des natives américains a été littéralement effacée, les Congos comme on les appelle représentent aujourd’hui, l’unique culture traditionnelle pure qui puisse exister ; au cas contraire, ce sont les groupes haïtiens qui comblent ce vide avec la culture typiquement créole. Mais malgré cet attachement radical à leurs racines africaines, les Congos sont encore victimes d’un impérialisme culturel européen si fort que leurs actions culturelles se font sous le label de « culture latino américaine » effaçant du coup toute la dynamique africaine qui fait vivre cette dernière.
Je peux vous assurer que très peux de Ne Kongo vivant même dans les Amériques sont au courant de ce décès puisque qu’ils sont plus connu sous le nom de la comunidad de Mata Los Indios, de Villa Mella, bien qu’ils s’efforce à crier haut et fort que leur religion s’appelle la Confraternité Saint Esprit Los Congos.
J’ai retrouver dans leur manière de parler, de chanter, de manger, de prier et dans les gestes de tous les jours, une forte dimension de Bukongo. Sisto Minier s’est confié à moi en disant qu’ils font beaucoup de choses d’origine Kongo comme leurs ancêtres les ont dit mais si une fois ils étaient invité à Malaki ma Kongo au Congo, ils pourraient vérifier cela sur le terrain
Durant ses derniers jours il était interné dans l'Hôpital de la Police Nationale, où, par ordre de son Directeur, Dr. Cristóbal Fernández, lui fut donné un traitement privilégié par sa condition de porteur d'une expression culturelle dominicaine proclamée par l'Unesco, en mai de 2001, “Patrimoine Oral et Immatériel de l'Humanité.”
La mort lui a surpris le 29 avril 2008 dans sa maison de Mata Los Indios, de Villa Mella. Il a été enterré dans le cimetière municipal de Villa après avoir reçu honneurs funèbres des autorités de l'Hôtel de ville de Saint Domingue et du Secrétariat d'État de la Culture.
Le Capitaine de la Confrérie des los Congo nous quitte au moment où le Secrétariat d'État de la Culture, l'Unesco et les membres de la Confrérie du Saint-Esprit Los Congos terminent un plan d'action pour la sauvegarde de cette expression culturelle dont les activités ont été notifiées dans le Code Noir de Carolino de 1784, soixante ans avant la proclamation de la République Dominicaine. Le pays jouit, donc, d'une expression culturelle plus antique que la République elle même.
Don Sixto Minier faisait partie de la Confrérie du Saint-Esprit Los Congos de Villa Mella depuis son adolescence. Il fabriquait les instruments de musique que le groupe utilise. Leur plus gros et gand tambour s’appelle « Kongo ». Il mesure un mettre avec un diamètre de 20 à 30 cm. C’est sa grand mère qui l’a initié et l’a choisi comme responsable de la Confrérie à 14 ans. Depuis lors Don Sixto a célébré avec ses instruments congos toutes les fêtes de Espíritu Santo Los Congos de Villa Mella. Il a parcouru beaucoup de pays, exécutant dans les cérémonies funéraires les morceaux de musique de la Confrérie. Après sa mort, ils lui ont aussi exécuté un morceau de Kalunga qui est le plus sacré du répertoire des Kongo. Cette partie musicale est très célèbre à Villa Mella ; quand une personne meurt, on dit d'elle que "Kalunga l’a touché", (Kalunga = Dieu de la pleinitude).
Pour ses mérites culturels, Don Sixto Minier reçu de différentes reconnaissances. Le Conseil de la ville de New York l'honora ainsi, "pour sa contribution à préserver l'héritage africain en République Dominicaine", 2001; le Gouvernement Dominicain le reconnut comme patrimoine vivant du folklore "dominicain", 2002; l'Université d'Humaniste et l'institut Dominicain de Recherches Anthropologiques de l'université d’Autonome de Santo Domingo lui firent un hommage pour avoir été pour la Confrérie " le Maître d’Oeuvre du Patrimoine Oral et Intangible de l'humanité (2003); et les programmes nationaux de télévision " El Gordo de la Semana ", 1987 et " Sábado de Corporán ", 1995 le distingua comme " sédiment du folklore dominicain" et comme "trésor vivant" de ce folklore, respectivement.
La dernière reconnaissance qu’a reçut récemment Don Sixto, pendant la Foire du Livre, du Secrétariat d'État de Culture est “pour avoir garanti la continuité des connaissances, le processus et les techniques artisanales traditionnelles de République Dominicaine” (avril 2008).
http://www3.diariolibre.com/noticias_det.php?id=14537
http://www.melassa.org/gallerycomunidad.htm
Le roi du Kongo Ne Mvita Kanga avait dit le 29 octobre 1665 à Mbuila vers 5h30mn du soir et précisément avant qu’il soit décapité :
Kongo tadi ù
ka di basué
Mba nsinga
Nous autres Ne Kongo avons le devoir de repérer nos frères Kongo dispersés par l’histoire.
Kongo tadi, ka di basukandi ka dia be nsinga zi ninga za ka zi tabuki.
Muisi Kahunga Muana Nsundi
Masengo ma Mbongolo
PROGRAMME du Pèlerinage au Coeur de l’Afrique
PROGRAMME de Malaki Live:
Pèlerinage au Coeur de l’Afrique
Dans le cadre de la décennie Mama Kimpa Mvita
et pour honorer Ne Vunda, le 1er ambassadeur Noir au Vatican en 1608
le FESTIVAL TRICONTINENTAL MALAKI MA KONGO
(pour la Promotion des Racines de la Culture Africaine)
Vous invite à prendre part
Du 12 août au 02 septembre 2008
au
Malaki Live: Pèlerinage au Coeur de l’Afrique pour la Réconciliation
des africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique
CIRCUIT DU VOYAGE
a / Sénegal: 12 août
08h00 l'Ile de Gorée
17h30 -Choc des tambours des africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique
18h30 - Il était une fois le 1er ambassadeur Noir Vatican
1608 Ne Vunda, du Royaume Kongo, avec Masengo ma Mbongolo
19h00 -Saut sur l’Atlantique de María Eugenia Esparragoza & Jesús García un document exceptionnel: la première expérience de communication audiovisuelle entre africains de l'est et de l'ouest de l'Atlantique à travers leurs affinités culturelles
21h00 - Le Groupe des Musundi de Cuba de Aldo Durades Román Tatandy del Cabildo de los
Musundi lancements de livres, disques, lettres de divination, conférences, cérémonies chants, rythmes,
danses et proverbes de la tribu Musundi (bantù) de Cuba.
21h30 -Le Bicentenaire de Haïti, sauvé par les oiseaux de la paix made in Nelson Mandela
13 agosto
08h00 -Visite à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar;
18h30 -De Kongo à Congo histoire de migration du peuple Kongo de l’Egypte antique jusqu’au
Coeur de l’Afrique de et par Masengo ma Mbongolo
21h00 - “Savona au Coeur de l’Afrique ”l’ Image d’una cooperazione
Nord Sud au senso humain du terme
21h20 - CECILE-Malaki ma Kongo Haïti de Hougan Elien Isac
musique et danses traditionnelles haïtiennes
b / Ghana: 15 août
-09h00 - la Route
16 août
-17h30 -Choc des tambours des africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique
-18h30 - Il était une fois le 1er ambassadeur Noir Vatican
1608 Ne Vunda, du Royaume Kongo, avec Masengo ma Mbongolo
19h00 - L’Ambassade de la Diaspora La Famille Jah
guadeloupéens conforme à la prophetie de Marcus Garvey
20h30 -Saut sur l’Atlantique de María Eugenia Esparragoza & Jesús García un document
exceptionnel: la première expérience de communication audiovisuelle entre africains de
l'est et de l'ouest de l'Atlantique à travers leurs affinités culturelles
21h00 - Le Groupe des Musundi de Cuba de Aldo Durades Román Tatandy del Cabildo de los
Musundi lancements de livres, disques, lettres de divination, conférences, cérémonies chants, rythmes,
danses et proverbes de la tribu Musundi (bantù) de Cuba.
21h30 -Le Bicentenaire de Haïti, sauvé par les oiseaux de la paix made in Nelson Mandela
17 août
08h00 -Les actions de développement de la diaspora Noire, au Ghana
19h00 -Saut sur l’Atlantique de María Eugenia Esparragoza & Jesús García un document exceptionnel: la première expérience de communication audiovisuelle entre africains de l'est et de l'ouest de l'Atlantique à travers leurs affinités culturelles
20h00 -Dîner de gala: "Les enjeux des échanges entre des africains de l’Est et de l’Ouest de
l’Atlantique
21h00 - Le Groupe des Musundi de Cuba de Aldo Durades Román Tatandy del Cabildo de los
Musundi lancements de livres, disques, lettres de divination, conférences, cérémonies chants, rythmes,
danses et proverbes de la tribu Musundi (bantù) de Cuba.
21h20 - CECILE-Malaki ma Kongo Haïti de Hougan Elien Isac
musique et danses traditionnelles haïtiennes
c / Benin: 19 août
10h00 -Visite au Temple des Pithons à Ouidah
un monde où les pithons sont divinisés
15h00 -Visite au roi d’Alada du Dahomey
20 août
09h00 -Visite de L’Ambassade de la Diaspora La Famille Jah
afro-guadeloupéens conforme à la prophetie de Marcus Garvey
13h00 - Dejeuné (végétarien) au Restaurant Diaspora
-17h30 -Choc des tambours des africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique
-18h30 - Il était une fois le 1er ambassadeur Noir Vatican
1608 Ne Vunda, du Royaume Kongo, avec Masengo ma Mbongolo
19h00 - Le Groupe des Musundi de Cuba de Aldo Durades Román Tatandy del Cabildo de los
Musundi lancements de livres, disques, lettres de divination, conférences, cérémonies chants, rythmes,
danses et proverbes de la tribu Musundi (bantù) de Cuba.
19h30 -Dîner de gala: "Les enjeux des échanges entre des africains de l’Est et de l’Ouest de
l’Atlantique
20h30 -Saut sur l’Atlantique de María Eugenia Esparragoza & Jesús García un document exceptionnel: la première expérience de communication audiovisuelle entre africains de l'est et de l'ouest de l'Atlantique à travers leurs affinités culturelles
21h20 -CECILE-Malaki ma Kongo Haïti de Hougan Elien Isac
musique et danses traditionnelles haïtiennes
22h00 -Le Bicentenaire de Haïti, sauvé par les oiseaux de la paix made in Nelson Mandela
21h30 - “Savona au Coeur de l’Afrique ”l’ Image d’una cooperazione
Nord Sud au senso humain du terme
21 août
08h00 -Visite dans la cité
d / Les Deux Congo:
Festival Tricontinental MALAKI ma KONGO,
- Speciale Rencontre des Musundi de l'Est et de l'Ouest de l'Atlantique
Congo Kinshasa 23 août
-16h00 -Choc des tambours des africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique
-18h30 - Il était une fois le 1er ambassadeur Noir Vatican
1608 Ne Vunda, du Royaume Kongo, avec Masengo ma Mbongolo
19h00 - L’Ambassade de la Diaspora La Famille Jah
guadeloupéens conforme à la prophetie de Marcus Garvey
20h30 -Le Groupe des Musundi de Cuba de Aldo Durades Román Tatandy del Cabildo de los
Musundi lancements de livres, disques, lettres de divination, conférences, cérémonies chants, rythmes,
danses et proverbes de la tribu Musundi (bantù) de Cuba.
21h00 - “Savona au Coeur de l’Afrique ”l’ Image d’una cooperazione
Nord Sud au senso humain du terme
21h30 -Le Bicentenaire de Haïti, sauvé par les oiseaux de la paix made in Nelson Mandela
24 août
08h00 -Visite à Kinkole
19h00 -Dîner de gala: "Rencontre de l’art culinaire entre les Musundi du Congo et de Cuba
20h30 -Saut sur l’Atlantique de María Eugenia Esparragoza & Jesús García un document exceptionnel: la première expérience de communication audiovisuelle entre africains de l'est et de l'ouest de l'Atlantique à travers leurs affinités culturelles
21h0 -De Kongo à Congo histoire de migration du peuple Kongo de l’Egypte antique jusqu’au
Coeur de l’Afrique de et par Masengo ma Mbongolo
21h20 -CECILE-Malaki ma Kongo Haïti de Hougan Elien Isac
musique et danses traditionnelles haïtiennes
Brazzaville
-16h00 - Choc des tambours des africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique
18h30 - Il était une fois le 1er ambassadeur Noir Vatican
1608 Ne Vunda, du Royaume Kongo, avec Masengo ma Mbongolo
19h00 - L’Ambassade de la Diaspora La Famille Jah
20h30 - Rencontre des Musundi de Cuba et du Congo
-Le Groupe des Musundi de Cuba de Aldo Durades Román Tatandy del Cabildo de los
Musundi lancements de livres, disques, lettres de divination, conférences, cérémonies chants, rythmes,
danses et proverbes de la tribu Musundi (bantù) de Cuba.
26 août
-09h30 - La Boxe
11h00- - Visite au Temple des Corbeaux
19h00 -Dîner de gala: "Rencontre cullinaire entre les Musundi du Congo et ceux de Cuba
20h30 -Saut sur l’Atlantique de María Eugenia Esparragoza & Jesús García un document exceptionnel: la première expérience de communication audiovisuelle entre africains de l'est et de l'ouest de l'Atlantique à travers leurs affinités culturelles
21h0 -Le Bicentenaire de Haïti, sauvé par les oiseaux de la paix made in Nelson Mandela
21h20 -CECILE-Malaki ma Kongo Haïti de Hougan Elien Isac
musique et danses traditionnelles haïtiennes
Pointe Noire 27 août
18h30 - Il était une fois le 1er ambassadeur Noir Vatican
1608 Ne Vunda, du Royaume Kongo, avec Masengo ma Mbongolo
19h00 - L’Ambassade de la Diaspora La Famille Jah
guadeloupéens conforme à la prophetie de Marcus Garvey
20h30 - Le Groupe des Musundi de Cuba de Aldo Durades Román Tatandy del Cabildo de los
Musundi lancements de livres, disques, lettres de divination, conférences, cérémonies chants, rythmes,
danses et proverbes de la tribu Musundi (bantù) de Cuba.
21h00 - “Savona au Coeur de l’Afrique ”l’ Image d’una cooperazione
Nord Sud au senso humain du terme
21h30 -Le Bicentenaire de Haïti, sauvé par les oiseaux de la paix made in Nelson Mandela
28 août
09h00 - Visite au roi Maloango et au Monument de la Mémoire
16h00 - Visite au Centre de Formation en Cuture pour les jeunes Filles de
Malaki Develpment et au Centre Pilote Agricole Malaki-AARIT);
19h00 -Dîner de gala: "Rencontre cullinaire entre les Musundi du Congo et ceux de Cuba
20h30 -Saut sur l’Atlantique de María Eugenia Esparragoza & Jesús García un document exceptionnel: la première expérience de communication audiovisuelle entre africains de l'est et de l'ouest de l'Atlantique à travers leurs affinités culturelles
21h0 -De Kongo à Congo histoire de migration du peuple Kongo de l’Egypte antique jusqu’au
Coeur de l’Afrique de et par Masengo ma Mbongolo
21h20 -CECILE-Malaki ma Kongo Haïti de Hougan Elien Isac
musique et danses traditionnelles haïtiennes
e / Angola: 30 août
Mbanza Kongo Capitale del Regno Kongo
Reconnue par l’UNESCO comme Patrimoine Mondial de l’Humanité
Cloture du Festival Tricontinental
M A L A K I m a K O N G O
pour « dire aux petits fils de nos petits fils ce que les parents de nos parents ont vecu »
09h00 - visite de Mbanza Kongo capitale du Royaume Kongo
16h00 -Choc des tambours des africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique
18h00 - Il était une fois le 1er ambassadeur Noir Vatican
1608 Ne Vunda, du Royaume Kongo, avec Masengo ma Mbongolo
18h30 -Saut sur l’Atlantique de María Eugenia Esparragoza & Jesús García un document exceptionnel: la première expérience de communication audiovisuelle entre africains de l'est et de l'ouest de l'Atlantique à travers leurs affinités culturelles
19h00 -Le Bicentenaire de Haïti, sauvé par les oiseaux de la paix made in Nelson Mandela
20h00 -Dîner de gala: "Rencontre cullinaire entre les Musundi du
Congo et ceux de Cuba
21h00 -Rencontre des Musundi du Congo et de Cuba
- Le Groupe des Musundi de Cuba de Aldo Durades Román Tatandy del Cabildo de los
Musundi lancements de livres, disques, lettres de divination, conférences, cérémonies chants, rythmes,
danses et proverbes de la tribu Musundi (bantù) de Cuba.
19h00 -CECILE-Malaki ma Kongo Haïti de Hougan Elien Isac
musique et danses traditionnelles haïtiennes
21h30 -De Kongo à Congo histoire de migration du peuple Kongo de l’Egypte antique jusqu’au
Coeur de l’Afrique de et par Masengo ma Mbongolo
31 août
16h00 - La Boxe
17h00 - Speciale Rencontre des Musundi de l'Est et de l’Ouest de l'Atlantique
21h00 -Le Groupe des Musundi de Cuba de Aldo Durades Román Tatandy del Cabildo de los
Musundi lancements de livres, disques, lettres de divination, conférences, cérémonies chants, rythmes,
danses et proverbes de la tribu Musundi (bantù) de Cuba.
19h00 -CECILE-Malaki ma Kongo Haïti de Hougan Elien Isac
musique et danses traditionnelles haïtiennes
21h30 -De Kongo à Congo histoire de migration du peuple Kongo de l’Egypte antique jusqu’au Coeur de l’Afrique de et par Masengo ma Mbongolo
Malaki Live: Pèlerinage au Cœur de l´Afrique
Par Masengo ma Mbongolo
Malaki Live:
http://www.malakimakongo.net/pelerinage.htm
Dans le cadre de la décennie Mama Kimpa Mvita et pour honorer
Ne Vunda, le 1er ambassadeur Noir au Vatican en 1608
le FESTIVAL TRICONTINENTAL MALAKI MA KONGO
(pour la Promotion des Racines de la Culture Africaine)
Vous invite à prendre part
Du 12 août au 02 septembre 2008
AU
Pèlerinage au Cœur de l´Afrique
Réconciliation des africains de l´Est et de l’Ouest de l´Atlantique
Les linges sales se lavent en Famille, dit-on, c’est pourquoi Malaki ma Kongo, Association pour la promotion des racines culturelles africaines pour le développement responsable, invite tous les africains de l’Ouest de l’Atlantique et les amis du continent Noir, à revenir sur les pas de nos ancêtres et remonter le temps des proches et lointains siècles de l’esclavage pour re-parcourir l’Afrique de l’Iles de Gorée au coeur du continent Noir. Nous traverserons beaucoup de villages où des monuments, des vallées, montagnes, racines, des feuilles, des arbres et pourquoi pas le vent nous rafraîchiraient la mémoire. Peut-être qu’en dormant, dans le rêve, une mouche, un scarabée, un poisson et pourquoi pas un éléphant, nous chanterait des airs plus ou moins connus. Oui, marcher, juste pour toucher la réalité du doigt et se faire un jugement personnel de ce qui s’est réellement passé voici aujourd’hui plus de cinq cent ans.
BUTS : Sauvegarder la mémoire collective
OBJECTIFS :
1- Créer un espace de dialogue pour la réconciliation et le développement responsable entre les
africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique ;
2- Promouvoir les racines culturelles africaines ;
3- Récrire notre histoire ;
4- Entrer en communion avec nos ancêtres à travers la participation au Festival Tricontinental
Malaki ma Kongo. CIRCUIT DU VOYAGE a/ L’Ile de Gorée et la cité de Dakar au Sénégal ; b/ Au Ghana nous visiterons la Route des Esclaves, la cité, les exemples d’investissements de la diaspora Noire, suivi d’un Dîner Spectacle pour la Solidarité avec « L’initiatives des Echanges Entre les Africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique » ;
c/ Bénin on touchera du doigt une insolite expérience de retour en Afrique réalisée il y a 10 ans par la Famille JAH, venue de Guadeloupe. Visite au Temple des Pythons à Ouidah et organisation d’un forum sur : « Les Enjeux des Echanges Entre les Africains de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique » ;
d/ Les deux Congo, à Brazzaville et à Kinshasa nous participerons au Festival Tricontinental MALAKI ma KONGO, et la visite de la cité s’impose. A Pointe Noire on visitera le Monument de la Mémoire et les actions humanitaires de MALAKI DEVELOPMENT (Centre de couture pour les filles mères et le Centre Pilote Agricole);
e/ En Angola nous sommes attendus à Mbanza Kongo Capitale du Royaume Kongo Ville reconnue par l’UNESCO comme patrimoine de l’humanité, pour clôturer en beauté le Festival Tricontinental MALAKI ma KONGO et « dire aux petits fils de nos petits fils ce que les parents de nos parents ont vécu ».
a/ Tous les pèlerins sont attendus à Dakar au Sénégal, le 11 août ;
b/ deux jours après nous partons par avion du Sénégal au Ghana;
c/ Du Ghana au Benin nous prendrons un bus ou des taxis,
d/ Du Benin au Congo au Congo Brazzaville nous prendrons avion,
e/ Du Congo Brazza nous traversons le fleuve ( bateau) pour la R.D. Congo (aller –retour)
f/ Du Congo Brazzaville on va en l’Angola par avion avec escale à Pointe Noire (Congo)
g/ En Angola Loanda, on ira par avion à Mbanza Kongo, puis on revient sur à Pointe Noire pour le grand retour à Cuba ou ailleurs.
NB : Le circuit peut connaître une oscillation et l’organisation vous tiendrait au courant au moins deux semaines avant. Au cas contraire les grandes décisions seront prises ensemble suivant les cas.
Le Pays des Musundi
Voici le circuit du voyage pour arriver dans les pays des Musundi. Pour les besoins du pèlerinage et pour mieux comprendre l’histoire réelle de l’Afrique, nous avons programmé de passer par le Sénégal, le Ghana, le Benin, le Congo Brazzaville, la R.D. Congo et l’Angola.
La tribu Musundi fait partie de grand groupe ethnique Kongo. Les Musundi sont présent dans tout l’espace que couvre l’ancien royaume Kongo, aujourd’hui reparti entre le Gabon, les deux Congo et l’Angola. Moi je suis fils d’un Musundi et je suis originaire de Mfoa (Brazzaville).
Musundi est le nom d’appartenance à l’une des province du Royaume Kongo appelé Province Sundi. Cette province était située dans la partie Nord Est de l’ancien Royaume Kongo.
La Rencontre entre les Musundi de Cuba et ceux d’Afrique se fera au Kongo dia Mfoa, l’actuel Congo Brazzaville lors des festivités de Malaki ma Kongo qui est un festival créé en 1991 et qui fait la promotion des racines de la culture africaine. Aujourd’hui ce festival se fait chaque année dans les deux Congo, en France, en Italie, en Guadeloupe et en Haïti.
ORGANISATEUR :
Malaki ma Kongo en collaboration avec des organisations sociales locales de l’Est et de l’Ouest de l’Atlantique qui nous invite d’aller en Afrique non pour sympathiser avec les lions, les léopards, les girafes, les crocodiles mais pour fraterniser avec les êtres humains.
MALAKI MA KONGO est une des rares rencontres culturelles africaines ( au sens moderne du terme) qui se fait au Congo avec les fonds et la sueur des artistes et hommes de culture. Ceux-ci par ce biais, entendent sauvegarder leur liberté d’expression et l’indépendance dans tout œuvre culturelle et création artistique . Son organisation et surtout son orientation se gardent de toutes influences ou inspirations extraverties à la logique culturelle africaine. Spectacles inédits inspirés de la riche tradition du terroir. Vivre, boire, manger, parler comme au bon vieux temps de la virginité culturelle, celle d’avant les Portugais. Courir le temps à reculant et se souvenir du Ngoma ya Kongo, le tambour de fête qui accompagnait les champs des grillons et la fanfare des grenouilles pour exciter la danse nocturne des engoulevents.
Malaki ma kongo, c’est le retour aux origines par la magie du théâtre : feu de camp, choeur des tambours, roulement des sonnailles, heurt des grelots pour que la vie elle-même se gigote et tourbillonne dans une transe inconnue, la valse frénétique des nègres sous la nuit luciolée. Nous vivons tout cela en dégustant du biyoki, la bière de canne et d’ananas, le mbulu et le ntsamba, le tout assaisonné de kola, de poivre en grain, et pourquoi pas de mundiondio. Malaki ma kongo est un festival « prêt â porter » capable de se mouvoir non seulement d’un pays à un autre, mais aussi d’un continent à un autre. Depuis 2002 Malaki se fait sur trois continents : nous évoluons dans les deux Congo, en Italie et en France, en Guadeloupe, en Haïti, en Guyane
PHASES DE REALISATION: A- Recherche de partenaires B- Sensibilisation C- Pré notation D- Voyage Touristique
CALENDIER DE REALISATION: Pendant plus de trois semaines le programme de voyage est élaborer comme suite :
1- phase Arrivée & accueil |
11 août, |
2- phase L’Ile Gorée, Sénégal, |
12 – 13 - août |
3- phase La Route des Esclaves, Ghana |
15 – 17 - août |
4- phase Ouida, Bénin, 3 jours |
19 – 21 - août |
5- phase FESTIVAL MALAKI Ma KONGO, Congo Brazzaville - Congo Kinshasa - Angola
* Kinshasa 23 – 24 - août
* Brazzaville 25 – 26 - août
* Pointe Noire 27 – 28 - août
* Mbanza Kongo 30 – 31 - août
6- phase: Mise au point, relaxe et départ 01 – 02 -septembre
LE QUOTA INDIVIDUEL DE PARTICIPATION 2105 €
(JUSTE POUR LA PARTIE AFRICAINE, DU SENEGAL
JUSQUE EN ANGOLA EN ALLER SIMPLE)
Le quota comprend :
-carte associative de Malaki ma Kongo € 10.00
-les moyens de déplacement et de logement et de nutrition en aller simple du Sénégal jusqu’en Angola.
-Le nombre des participants au voyage est de maximum 6 personnes, par groupe, un pays peut compter plus d’un groupe.
-Une contribution de (10%) est destinée aux projets de développe pas responsable à visiter.
-Le délai maximal d'inscription est le 26 juin 2008.
Coûts du pèlerinage (déplacement en terre africaine avec caisse commune) (calculé sur un groupe de 6 pers,: 2105 € par personne + vol avion.
Quota de participation, à verser a l'organisation: 800 € pour réserver d’office les vols inter-africains.
Pour la caisse Commune, vous porterez avec vous : 1305 €
Le coût du vol avion intercontinental et toutes les taxes, le visa, les vaccinations ne sont pas inclus
N.B : Nous indiquons que le programme de voyage, les parts de participation et les dates peuvent
être susceptibles de variation.
(les visas et les vols aérien inter continentaux en aller et retour ne sont pas compris)
LE QUOTA NE COMPREND PAS : Vaccination, visas, repas hors horaire, boissons, musées, parcs, réserves, club, bar, locaux, concerts, les participations au stages et tout ce qui n'est listé ci-dessus. ACCOMPAGNATEURS Les guides sont, soit des médiateurs culturels, soit des accompagnateurs. Ils ont le devoir de synchroniser les voyageurs avec la réalité du terrain et les faire interagir avec elle.
INSCRIPTION AU VOYAGE avant le 26 juin 2008: reconciliation@malakimakongo.net
Coordonnées du Conto Pro Malaki ma Kongo au près de La Banca Popolare Etica
n°: IT 07 X050 1811 8000 0000 0511 470 Causale : en faveur du pèlerinage de Malaki ma Kongo
Contact : Masengo ma Mbongolo
+39 349 33 29 339 / 347 9185095
info@malakimakongo.net www.malakimakongo.net